Les (pires) Saint-Jean à rayer de notre mémoire
La météo n’est pas toujours au rendez-vous pour les festivités de la Saint-Jean. Voici quelques fêtes nationales manquées au cours des dernières années.
EN BREF :
- Depuis 25 ans, on a répertorié dix Saint-Jean avec des averses, ce qui signifie que les conditions ont été intéressantes à quinze occasions. - Depuis 2000, il a fait chaud à neuf reprises. - Dans l’est du Québec, les conditions ont été moins intéressantes plus d’une année sur deux.
En 2018 : des vents contraires
Le beau temps est concentré dans l'est. L’ouest du Québec goûte à la médecine d’un été qui se cherchait encore jusque-là. Les averses sont au rendez-vous le 23 dès la fin de l’après-midi à la place des festivals à Montréal, quelques dizaines de milliers de braves assistent au spectacle en soirée. Le lendemain pour le défilé, des vents contraires s'invitent : la météo vire au cauchemar pour les organisateurs avec un vent nordet qui l’emporte et la pluie qui perturbe la fête de quelques centaines de spectateurs irréductibles. Pour couronner le tout, de la grêle tombe en Estrie.
2014 : les orages gâchent le spectacle
Les Montréalais se souviendront longtemps de la Saint-Jean 2014. La pluie et les orages avaient perturbé les festivités, dont le traditionnel défilé ainsi que le spectacle prévu en fin de soirée.
Les gens s’étaient malheureusement réunis au parc Maisonneuve sous la flotte et la grisaille. Ce jour-là, la ville avait d’ailleurs enregistré un record de pluie pour un 24 juin avec 40 mm reçus. L’état d’urgence avait aussi été déclaré à Saint-Colomban, où des routes avaient été sectionnées et des sous-sols inondés.
2011 : que de la pluie
Le 23 juin, les festivités s’étaient déroulées sous la pluie à Québec. Le lendemain, à Montréal : même scénario. Au lieu des 200 000 spectateurs attendus au parc Maisonneuve, seulement 15 000 personnes s'étaient présentées sur place.
La situation a été particulièrement critique dans la région de Gatineau, tandis que plus de 250 mm d’eau ont été reçus en moins de 24 heures. Il s’agit du double des précipitations attendues durant tout le mois de juin. Des quartiers et des routes avaient été inondés.
2003 : chaleur suffocante
Le soleil était au rendez-vous les 23 et 24 juin 2003. Dans ce cas-ci, c’est la chaleur qui a mis un frein sur les festivités. Avec un thermomètre indiquant plus de 30 °C dans plusieurs municipalités, il était difficile de résister à l’envie de se réfugier dans un endroit frais. Le 24 juin, certaines villes, dont Roberval et La Tuque ont d’ailleurs enregistré une vague de chaleur record. Avec l’humidité, la sensation oscillait autour de 40.
2002 : des festivités dans les vents violents
Le 23 juin 2002 a été plutôt olé olé ! Le vent s’était mis de la partie avec des rafales atteignant les 150 kilomètres à l’heure. Montréal a battu un record le 23 juin avec une pointe de 119 kilomètres à l’heure. Plus de 144 000 abonnés d’Hydro-Québec ont d’ailleurs été privés d’électricité. Heureusement, ces intempéries se sont calmées juste à temps pour les festivités du 24 juin. L’est du Québec a cependant écopé, avec du temps frais et de la pluie.
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