Toutes les raisons de détester novembre
Existe-t-il un mois plus déprimant que le mois de novembre? Novembre est considéré comme le pire mois de l'automne par plusieurs, voire comme le pire mois de l'année. Explications.
Des fins de journée difficiles
Vous trouvez vos fins de journée de novembre difficiles? La faute au changement d'heure! Cette année, le couperet tombe le dimanche 5 novembre. Tout un contraste, alors qu'on ouvre le mois avec le soleil qui se couche avant 18 h, alors que dès le 5 novembre, il se couchera à 16 h 36. Ce n'est pas pour vous faire peur, mais la dégringolade va se poursuivre jusqu'à atteindre 16 h 12 le 30 novembre.
Bye bye le soleil
En plus de ces fins de journée sous la noirceur, la présence du soleil sera moindre. À la mi-septembre, il est au zénith, à 48 degrés au-dessus de l'horizon. En octobre, il monte au mieux à 37 degrés alors qu'il n'atteindra que 27 degrés en novembre. Rase-motte à cette période de l'année, il ne se rend au niveau des rues des villes que pour une courte période, en raison de son angle d'élévation. L'angle de l'astre doré provoque aussi un réchauffement limité.
« Le bonus dû au rayonnement direct sur vous est à son plus bas. Contrairement aux mois d’hiver, on ne peut même pas compter sur la neige pour créer un effet miroir! Cet effet aurait pu compenser alors le moindre soleil direct », déplore Réjean Ouimet, météorologue.
Brume et brouillard
En plus de tous ces désagréments, le faible rayonnement du soleil parvient mal à dissiper les brumes, brouillards et autres nuages bas qui en profitent pour prendre davantage de place dans nos journées et nous privent encore davantage de soleil.
« Entre les mois de septembre et octobre, on perd 22% de présence observée du soleil. D'octobre à novembre, on double presque la perte d’ensoleillement effectif, de 42% », explique le météorologue.
Le clou dans le cercueil
Non, ce n'est pas fini... Si le soleil se fait rare, devinez quelle en est la conséquence météorologique ? Vous l'aurez compris, les températures fondront et deviendront beaucoup moins confortables. Il faudra ressortir l'artillerie lourde au niveau des vêtements: manteau, gants, tuques et bottes deviendront absolument nécessaires.
Avec la collaboration de Réjean Ouimet et Nicolas Lessard, météorologues.
