Quand l'eau s'infiltre chez vous
Avec la fonte des neiges, gare aux infiltrations d’eau ! Les fluctuations de température de cet hiver ont contribué à la formation d’importantes couches de glace sur de nombreux toits. Résultat : plusieurs propriétaires de logement se retrouvent les pieds dans l’eau.
C’est le cas de Fernand Pagé, dont la maison est seulement âgée de 14 ans.
« Normalement, le vent nettoie beaucoup et on accumule à peu près 30 à 40 cm de neige sur notre toit, mais cette année on a vu plus d’un mètre s’y accumuler. Puisque la maison a été bien construite, ça ne bougeait pas. La structure était solide, donc on pensait que la situation serait similaire aux années précédentes, mais ce n’a pas été le cas. »
Sous la pression de la neige du toit, l’eau s’est infiltrée dans trois pièces de sa maison.
« La chaleur de la maison a réchauffé le toit et un mince filet d’eau s’est faufilé entre le toit et la neige et a coulé vers la bordure de la toiture. Arrivée à la toiture, cette eau a gelé et a formé un barrage de glace d’environ 25 cm de hauteur », explique-t-il.
L’eau a finalement arrêté de couler dans la maison après que des déneigeurs ont déblayé la toiture. Plusieurs travaux sont à venir pour remettre la structure du logement en bon état.
Vérifier les signes d’infiltration d’eau
Pour éviter ce genre de situation, CAA-Québec recommande aux propriétaires d’inspecter rigoureusement leur logement au printemps, puisque les
« D’abord, à l’intérieur si vous remarquez des amoncellements d’eau au sol ou des gonflements au mur ou encore une formation de moisissure. Autrement, à l’extérieur, on fait le tour de la fondation à la fonte des neiges pour remarquer s’il y a des fissures dans le solage », affirme Annie Gauthier, porte-parole de CAA-Québec.
Les infiltrations d’eau causées par la fonte des neiges ne sont pas automatiquement couvertes par les assurances. Dans la majorité des cas, une protection supplémentaire doit être ajoutée au contrat de base.
Que faire, pour prévenir les infiltrations d'eau ? Réponse ici.
