Situation alarmante au Québec : la tendance est irréversible
Le Québec connaît un des printemps les plus secs de son histoire. Cette situation alarmante devrait perdurer au cours des quatre prochaines semaines. Les précipitations prévues ne combleront pas l'important déficit.
En bref :
Sécheresse alarmante au Québec ;
Mai et juin en important déficit de précipitations ;
Le secteur agricole prend les moyens du désespoir.
Important déficit
Le Québec doit faire face à une situation alarmante en ce qui concerne l'approvisionnement en eau. En effet, la sécheresse frappe durement plusieurs régions de la province, en particulier le sud. L'Outaouais et Montréal souffrent du manque de précipitations depuis le 1er mai alors qu'un faible pourcentage par rapport à la normale a été reçu.
Le fleuve à sec
Cette photo prise à Sainte-Anne-de-Sorel montre le fleuve Saint-Laurent à un niveau alarmant. La berge est complètement asséchée alors que l'eau devrait se rendre au quai.
De la pluie
Des précipitations sont prévues d'ici la fin juin, mais elles seront nettement insuffisantes pour combler le déficit, en particulier pour le sud du Québec. Les journées de lundi et de mardi demeurent les meilleures chances de pluie. Le Bas-Saint-Laurent, le Saguenay et la Côte-Nord devraient être plus choyés.
Patron défavorable
Le temps chaud et sec devrait marquer le début du mois de juillet au Québec. La configuration atmosphérique favoriserait la remontée d'air chaud du sud avec la présence de l'anticyclone des Bermudes près de la côte est. Toutefois, le corridor des dépressions se maintiendrait au nord de la province. Des systèmes bien gorgés en humidité pourraient traverser la frontière et affecter la province, mais en suivant une trajectoire nordique. Les secteurs qui souffrent actuellement de la sécheresse seraient donc épargnés par cette pluie.
Autre scénario, même résultat
Au cours de la deuxième semaine de juillet, un patron zonal permettrait à des systèmes moins chargés en humidité de visiter le Québec. Des précipitations faibles seraient attendues, mais encore une fois en suivant une trajectoire nordique. Cela signifie que le sud de la province ne pourra compter sur cette eau pour combler le déficit.
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