Tendance défavorable : le Québec devra prendre son mal en patience
Pas de chance : la grisaille étirera sa visite pendant plusieurs jours au Québec.
La saison hivernale 2022-2023 a été particulièrement nuageuse pour une bonne portion du Québec et de l'Ontario, si bien que, pour certaines régions ontariennes, il s'agirait de la moins ensoleillée depuis 1950.
La prochaine semaine sera un peu à l'image de la précédente saison. En effet, les nuages seront omniprésents, et ce, d'ici le week-end prochain. Un creux atmosphérique, qui a confortablement installé ses quartiers sur l'est du Canada, est le grand responsable de ce temps maussade.
Les masses d'air ont tendance à se déplacer très lentement, ce qui explique cette sensation de surplace. Ce contexte de blocage favorise effectivement la présence accrue de nuages et des températures un peu plus fraîches que les normales saisonnières, et ce, sur une longue période.
Malgré les 14 heures d'ensoleillement possibles à cette période de l'année, le Québec n'aura droit qu'à des miettes.
Pour le moment, il est difficile de prévoir à quel moment la grisaille tirera sa révérence. Tout dépend des mouvements des anticyclones et des dépressions en altitude.
Vers la mi-mai, tout porte à croire que le Québec passera dans une zone de transition. Une crête atmosphérique pourrait effectivement s'inviter vers le centre du continent, permettant à la Belle Province de renouer avec des conditions plus agréables et des températures plus clémentes. Une lueur d'espoir subsiste donc pour le milieu du mois.
Le soleil redore son blason en mai
Tout n'est pas perdu. Au cours du mois de mai, le soleil tend à prendre de plus en plus sa place, mettant la table à l'été. Le Québec gagne environ 66 minutes d'ensoleillement pendant cette période, ce qui représente un des plus importants gains de l'année. Une telle tendance ouvre également la porte à la chaleur, qui a la chance de se bâtir davantage sur la Belle Province.