Et si le Québec pouvait dire adieu aux nids-de-poule ?
Une technologie américaine laisse miroiter l'espoir de dire adieu aux nids-de-poule pour de nombreuses années. Un projet-pilote avec la «American road patch» est actuellement sous évaluation au Québec, et pourrait changer la donne s'il se révèle concluant.
La ville de Percé a implanté une technologie américaine, qui vise à allonger la durée de vie des réparations effectuées sur les nids-de-poule. Les premiers tests ont débuté au printemps 2020.
La procédure de la «American road patch» est de remplir le trou d’asphalte avant de compacter cette dernière, de la recouvrir d’une membrane de protection avant de la compacter de nouveau.
Avec cette façon de faire, la route pourrait être libérée des nids-de-poule pour environ dix ans - soit dix fois plus longtemps que ce qu’on connaît actuellement. Appelée «American road patch», elle laisse donc entrevoir des économies colossales pour les municipalités et les gouvernements
Le Québec pourrait donc graduellement éliminer les nids-de-poule de son territoire si cette technologie porte fruit et qu'elle est implantée à plus large échelle.
Les résultats préliminaires dans d'autres villes canadiennes, comme Calgary Vancouver et Edmonton, seraient concluants jusqu’à présent.
Les nids-de-poule font partie du paysage urbain au Québec, et sont un véritable casse-tête pour les municipalités. Les cycles de gel-dégel sont nombreux, autant pendant les saisons de transition (printemps et automne) que pendant l'hiver lui-même. Lorsque des fissures se forment dans l'asphalte, cela donne l'opportunité à l'eau de s'infiltrer à l'intérieur et sous la chaussée. Lorsque les températures refroidissent sous le point de congélation, cette même eau gèle et augmente de volume, créant une pression sur l'asphalte. Quand elle dégèle, l'eau reprend donc un volume plus bas, mais a déjà fragilisé le revêtement...